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Mumuye Lagalagana APM070722
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Tabwa Musangwe ***

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Heaume Tabwa Musangwe  VENDU

Circa 1950

H : 32 cm

L : 29 cm

Matériaux : bois (erythrina abyssinica), cauris (cypraea moneta), métal.



tabwa_helm_200

Ce masque , appelé musangwe (du verbe kusangwa : trouver, désirer) représentait un ancêtre féminin clanique. Toujours d’après P. Dartevelle, Musangwe allait de pair avec un masque buffle qui avait pour nom kiyunde. F. Roberts (1990 : 38) ne les a jamais connus lorsqu’il enquêta chez les Tabwa riverains du Tanganyika dans les années 1970. En revanche, lorsqu’il travailla à l’élaboration de l’exposition Rising of the new moon (Roberts & Maurer 1985) il s’y intéressa et rendit publiques les informations recueillies par M. L. Felix et P. Dartevelle. L’auteur échafauda diverses hypothèses concernant leur usage et leur symbolique. Dans un premier temps, A. F. Roberts (1990 : 157-163) évoqua une possible intégration de ces objets au butwa. Cette société était implantée dès 1884 sur les deux rives du Tanganyika, notamment dans la zone de Mpala (en territoire tumbwe) mais aussi plus au nord en territoire luba (Colle 1913b : 88-89). En 1889, on la retrouvait dans la région du lac Nyasa près de Mponda. En 1913, c’est près du lac Bangweulu qu’elle fit des adeptes. Nous savons peu de choses du butwa tel qu’il était pratiqué dans le Marungu (région des Tabwa). P. Colle précise cependant que cette société avait surtout pour but de préparer l’initiation à la puberté pour les deux sexes. S’ajoutait à cela, une solidarité contre les maléfices et une volonté à tendre vers « le plaisir sensuel ».

57Cette description lacunaire semble correspondre à celle que fait J. Slaski (1951 : 88-89) du butwa tel qu’il existait chez les Lunda de Kazembe au sud-ouest du lac Moero. Pour cet auteur, la société provenait des populations pygmées batwa du lac Bangweulu. Elle était ouverte à tous, mais les plus hauts grades étaient réservés à des anciens dotés de pouvoirs surnaturels. J. Slaski, comme P. Colle, insiste sur le caractère orgiaque et licencieux du butwa. Il précise aussi que la confrérie était liée à des rites de fertilité et qu’elle avait un ascendant sur les chefs politiques. Enfin, il révèle que les chants du butwa étaient entonnés par les femmes.
58Pour A. F. Roberts, les masques féminins musangwe seraient à rattacher à cette société par leur étymologie qui les renvoie à l’exubérance sexuelle du butwa. Quant au masque buffle kiyunde, le rapport à la confrérie se ferait par le nom de la loge du butwa : mulumbi (« le buffle solitaire »). A. F. Roberts émet aussi comme autre hypothèse que ces masques pouvaient être liés à une importante confrérie présente sur le territoire tabwa : le mbudye (ou bumbudye)
59Le « couple » buffle/femme pourrait, toujours selon A. F. Roberts (1990 : 44), « rejouer » un accouplement mythique comme celui qui, selon certaines versions, a uni un buffle et Lolo Inang’ombe, l’ancêtre fondateur de la confrérie du mbudye. "
Julien Volper,  Les cornes, la croix et les défenses, Essai sur trois masques adu Moero, 2011, p.9 à 29.A

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