Hauteur de la statuette : 20 cm

Hauteur de l'ensemble  : 35 cm

"Les oeuvres d'art des Mbole, qui vivent le long de la rivière Lomami, sont principalement liées aux activités d'une société secrète omniprésente et complexe connue sous le nom  de lilwa. Bien que le rôle exact de ces statuettes demande encore à être  documenté, il est clair qu’elles mettent en évidence le rôle juridique du lilwa et représentent les condamnés à mort par pendaison. Leur forme caractéristique avec les épaules et les bras tombants, dans certains cas avec les pieds pointant vers le bas, suggère une posture  de pendu. Dans cette mesure, elles sont uniques dans les canons artistiques de l'Afrique, si l'on exclut l'imagerie spécifiquement chrétienne développée dans certains endroits. La mort par pendaison était la punition pour une série de transgressions graves allant de l'adultère à la sorcellerie en passant par l’assassinat, et était un événement public dramatisé. Normalement, les victimes étaient des hommes, plus rares sont les exemples   montrant une femme. Le condamné avait une longue liane nouée autour du cou, l’extrémité de celle-ci étant  fixée à un arbre  souple  qu’on avait recourbé . Une fois l'arbre  libéré, le corps de la personne condamnée était catapulté dans l'air.   Par la sanction qu’elles représentaient  ces statuettes avaient un rôle de dissuasion. Gardées au secret par les initiés appelés à prononcer ce type de jugement, elles n’étaient montrées que lors des jugements pour  agir comme un puissant avertissement contre la transgression des règles sociales.On pouvait demander de prêter serment sur ces statuettes. "     
Source - John Mack - Africa, the art of a continent.
Biblio : D. BIEBUYCK, " Sculpture from the Eastern Zaïre Forest Regions : Mbole, Yela and Pere ", in African Arts, IX, 2, 1975 et X, 1, 1976

In the Lilwa society,death by hanging was the punishment for a variety of serious transgressions ranging from adultery to sorcery or murder, and was a dramatic public event.  The condemned had a length of liana placed around
the neck, and this in its turn was attached to a springy, bent tree. Once the tree was released, the condemned person's body was catapulted into the air.

Rare Ofika statuette on its genuine rigid leather and basketery support .
We know better Ofika fixed on the usual stretchers.

The high-ranking initiate who acted as judge in the cases sanctioned by this punishment bore such an effigy on the chest while the executioner wore on the face the execution  mask  represented in this site under the reference MMB02

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